Tous les ans le club de l’école du roseau organise une fête, un rassemblement « familiale » pour le nouvelle an Vietnamien « la fête du Tèt » (littéralement : fête du premier jour de l’année).
Lors de ces soirées nous faisons une démonstration, un repas et finissons part une soirée dansante. Un moment à ne pas raté pour retrouver la famille du roseau et passé un bon moment tous ensemble !
Toutes les traditions ont signalé la nouvelle année par des fêtes et des rituels symboliques placés aux alentours du solstice d’hiver. Le Vietnam Traditionnel, réglé sur un calendrier lunaire, a appelé cet évènement la FÊTE DU TÊT.
Fête des morts, de la famille, de l’espérance, du printemps, tradition nationale, mélange de culte religieux et de rites païens, le Tèt est tout cela et autre chose encore : l’essence même de la civilisation vietnamienne ou, du moins, sa manifestation la plus typique.
Confucius l’inscrivit au nombre des fêtes dont la célébration périodique était obligatoire. Si le souverain venait à omettre de le célébrer dignement, le royaume était menacé de calamités effrayantes. La fête du Têt correspond au premier jour de l’an lunaire.
Le Têt, fête de la « Première Aurore » fête du premier jour de l’année, correspondant à la nouvelle lune et placée à mi-distance entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps. Elle dure du premier au septième jour du premier mois lunaire, mais les travailleurs ne se reposent que trois jours. Il constitue le plus grand évènement de l’année vietnamienne. Dès la veille, des perches de bambous, haute de 5 à 6 mètres sont plantée devant les maisons.
Non loin du sommet est suspendu un cercle de bambou auquel sont attachés des lingots d’or-papier et des carpes susceptibles, d’après la légende de se transformer en dragon et de servir de monture à Ông Tao, dieu du foyer, dans son voyage vers le Ciel.
Le Têt est aussi une fête des vivants et des morts. Le premier jour est réservé au culte des ancêtres ; le second aux proches parents et le troisième est consacré aux défunts.
Tous les actes du commencement de l’année neuve paraissent avoir une certaine affinité inquiétante et prometteuse susceptible d’engager l’avenir. Le premier visiteur qui vient fouler le sol domestique doit être un homme chanceux cela sera bénéfique à toute la famille. Le dragon qui circule dans les rues durant la fête apportera aussi la chance dans les maisons où il entre.
Le Têt ne serait pas fêté dignement si la venue de la nouvelle année n’était saluée par le crépitement d’innombrables pétards.
La fête du tèt est également lié au calendrier astral des 12 animaux :
La légende raconte que jadis en Chine, Bouddha aurait organisé une course entre les animaux, afin d’établir un système de repère dans le temps pour les hommes. Les animaux prirent donc le départ pour arriver premier auprès de Bouddha.
Avec sa force et sa robustesse, le bœuf aurait dû finir premier de la course, mais bon et confiant, il accepta de faire voyager le rat et le chat sur son dos…
Le rat fourbe et rusé, fit tomber le chat dans une rivière, le mettant alors totalement hors de course ; c’est de là que viendrait la mésentente entre chat et rat, ainsi que l’intolérance de l’eau pour les chats.
A quelques mètres de la ligne d’arrivée, une branche de bambou éjecta le rat et le propulsa devant le bœuf et c’est ainsi que le rat fût le premier à finir la course, suivi de très près par le bœuf.
Le tigre arriva troisième, suivi du lapin, puis du dragon, grand favori de la course car cet animal imaginaire est aussi bien à l’aise sur terre que dans les airs. Mais l’histoire rapporte que la générosité du dragon aurait fait qu’il provoque la pluie pour un village touché par la sécheresse, lui faisant donc prendre du retard.
Le cheval arriva à grand galop, mais le serpent qui s’était caché dans sa crinière, bondit hors de celle-ci à quelques mètres de l’arrivée, en effrayant le cheval et prenant ainsi sa place.
La chèvre, le singe et le coq, ayant accompli le parcours ensemble, arrivèrent dans cet ordre à la fin de la course.
Le chien ayant perdu du temps à jouer dans la rivière, arriva ensuite auprès des autres animaux, suivi du cochon qui par sa gourmandise, s’était attardé à manger tout ce qu’il trouvait sur son chemin, il clôtura ainsi la course.
Bouddha attribua donc une année à chaque animal, dans l’ordre de leur arrivée et c’est ainsi que le cycle des douze signes est né : rat, bœuf, tigre, lapin, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien et cochon.